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Karaté de Luynes 37
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Une nouvelle activité au sein du club : Le Karaté Contact
Présentation
Le Karaté Shokotan est l’une des 16 sections de l’Association Sportive de Luynes, association omnisports.
Chaque section dispose de son propre Bureau et est représentée par l’un de ses membres au Comité Directeur de l’ASL
Coordonnées
Siège Social
As Luynes – Section Karaté
Mairie
Place des Victoires
37230 LUYNES
Adresse du Dojo
Rue Saint Venant
37230 LUYNES
(A côté du centre Aéré)
Plan d'accès
Le Bureau
Véronique MERLIN
Présidente
Déléguée As LUYNES
André COUINEAU
Trésorier
.
Sonia ARNOULT
Secrétaire
Déléguée As LUYNES
Les entraîneurs
Daivy MAZURAIS
Instructeur Fédéral
Jonathan COUINEAU
Instructeur Fédéral
Léa RAGOT
Instructeur Body Karaté
Le Karaté Shotokan
Le karaté est à son origine un art martial japonais basé sur l’éducation de la volonté et de la maîtrise physique du corps. Par définition, le mot karaté signifie main vide (KARA/vide et TE/main). Il consiste en une technique de combat où l’on n’utilise que les armes naturelles du corps humain.
Aujourd’hui, il est considéré comme une discipline physique et mentale, un sport de combat et un moyen d’autodéfense. Il repose sur l’utilisation systématique des mains et des pieds dans le but de maîtriser un assaillant. Ainsi, lors d’une attaque, le karatéka utilise toute la force de l’adversaire en le maîtrisant par des blocages rapides et il poursuit avec une contre-attaque explosive.
Dans sa forme distinctive, le karaté est une escrime des bras et des jambes, les deux servant à parer une attaque adverse ou à riposter. Il est complété par des techniques de luxation, de projection et de renversement.
Le karaté est une discipline qui exige un entraînement rigoureux et une parfaite maîtrise du corps comme de l’esprit. Son efficacité au combat réel est éclatante et, à travers cette discipline, se profile un enrichissement physique et mental captivant.
L’histoire du karaté remonte à l’origine de l’homme sur la terre et au moment où il a dû apprendre à se défendre contre ses ennemis naturels. D’autre part, ses méthodes de combat sont issues de l’observation des animaux ou encore des anciens mouvements de gymnastique corporelle destinés à maintenir la santé.
Les véritables origines se perdent dans la nuit des temps et se mélange abondamment avec de nombreuses légendes. En remontant à l’antiquité, nous pouvons retracer dans la mythologie grecque l’existence de méthodes similaires au karaté aujourd’hui connu.
Les premières traces d’une méthode utilisant des coups de poing et de pied apparaissent dès le VIème siècle de notre ère en Chine. Cette preuve de l’existence des arts martiaux date de 770 et 480 avant J.C. dans le livre des chants I-CHIN CHING, décrivant avec abondance la vie de cette époque.
C’est à un moine bouddhiste venu de l’Inde, BODHIDHARMA, également connu sous le nom de DARUMA TAISHI, que nous devons la mise au point de la méthode appelée SHAOLIN-SZU-KEMPO. Elle avait pour but d’améliorer la santé physique des moines du temple SHAOLIN, tout en leur enseignant une méthode d’autodéfense efficace.
Cette première forme codifiée de science du combat puise ses racines dans une méthode guerrière de l’Inde appelée VAJRAMUSHTI. En Chine, elle se mêla à la technique locale de poings nommée CH’UAN-FA. Il en résulte une grande variété de techniques mettant surtout l’accent sur l’utilisation des poings telles que le PANGAI-NOON, le KUNG-FU, le PAKUA, le TAI-CHI, le KEMPO, et plus encore.
Okinawa : fusion de diverses techniques de combat
Le karaté moderne tient ses origines de l’Okinawa, île principale de la chaîne des RYU KYU et située au sud du Japon. Cette terre de rencontre des cultures chinoises et japonaises a été le témoin et l’intermédiaire entre deux civilisations, faisant d’Okinawa le de fusion des diverses techniques de combat.
C’est à cet endroit précis que s’est développé une forme de combat excessivement dur et efficace directement à l’origine du karaté japonais actuel. Le tout en réponse à deux périodes de répression qui débutèrent avec l’invasion des Mongols en Chine, entraînant une vive réaction de la part des seigneurs des dynasties Ming (1368-644) et Ting (1644-1911).
Okinawa a été unifiée sous le règne du roi SHO HASHI de CHUZAN en 1429 et plus tard sous le règne du roi SHO SHIN qui, pour s’assurer du pouvoir et décourager ses rivaux militaires, proclama un édit interdisant la pratique des arts martiaux et saisit toutes les armes du royaume en décrétant leur possession comme un crime envers l’État. En 1609, le clan SATSUMA de KOGOSHIMA interdit à nouveau le port des armes à Okinawa. En réponse aux envahisseurs qui les opprimaient et leur interdisaient le port des armes, les Okinawaiens ont pris un vif intérêt à l’art des poings qu’ils combinèrent à leurs propres techniques de combat de mains à mains, produisant ce qu’on appelait alors l’OKINAWA-TE. C’est par la suite que naquirent le SHURI-TE, le NAHA-TE et le TOMARI-TE.
En 1853, un fait important transforma l’image de la pratique des arts martiaux traditionnels, soit l’apparition des armes à feu que le Japon découvrit avec l’expédition américaine de Perry. Le déclin de certaines valeurs sociales qui avait été amorcé au XVIIe siècle fut accéléré par cette découverte qui fut suivie de près par l’unification du Japon à la période de Restauration MEIJI, en 1868, alors que le système féodal fut aboli pour faire place à une société nouvelle avec l’ère TOKUGAWA (1868-1912).
Funakoshi : Père du karaté moderne
Gichin Funakoshi naquit cette même année à SHURI comme unique enfant d’une famille modeste et, en 1879, Okinawa était incorporée comme préfecture japonaise à l’empire de MUTSOHITO. L’enseignement et la pratique du karaté restèrent secrets jusqu’en 1900 où l’Okinawa-te ou Tode devint le style le plus systématisé. Le voile fut levé en 1902 quand un commissaire de l’Éducation de la Préfecture de Kagoshima, SHINTARO OGAWA, recommanda d’inclure le karaté dans le programme scolaire d’éducation physique de certaines écoles de SHURI.
L’Okinawa-te, nom ancien de ce qu’on appelle aujourd’hui Karaté, fut alors enseigné ouvertement, essentiellement comme méthode d’éducation physique. De cette époque, nous sont parvenus les noms de deux maîtres qui allaient devenir les chefs de file des principales écoles actuelles : Ankoh Itosu enseignait une méthode basée sur les techniques longues, les déplacements rapides et légers (SHORIN), tandis que Kanryo Higaonna donnait la préférence à un style basé sur des techniques de force, en contraction, et sur des déplacements courts, surtout efficaces pour le combat à faible distance (SHOREI). Ces deux maîtres instruisirent des hommes qui, un peu plus tard, révélèrent leurs techniques martiales au Japon.
C’est FUNAKOSHI GICHIN, considéré comme le père du karaté moderne, qui en 1906 avec ses collègues, fit la première démonstration publique à Okinawa. De plus, en 1922, il fit connaître au Japon l’existence du karaté lors d’une fête sportive (First National Athletic Exhibition) qui eut lieu à Tokyo sous les auspices du Ministère de l’Éducation. Les Japonais ne connaissaient à cette époque que le JIU-JITSU, une méthode dont le JUDO tire sa source. Il y avait également une connaissance de certaines formes de self-defense venues au Japon au XIIe siècle avec le boudhisme Zen, soit le SHORINJI KEMPO. Ils se mirent à l’étude de cette méthode de combat encore inconnue et si efficace sous la direction de Maître Funakoshi.
C’est alors seulement que Maître Funakoshi coupa le lien avec l’origine chinoise et okinawaienne de son art et l’appela KARATE. Mais tandis que certains instructeurs continuaient à enseigner à Okinawa une forme plus traditionnelle et plus proche de l’Okinawa-te, d’autres voyant le succès de Funakoshi passèrent au Japon et y apportèrent leur technique. Même si celle-ci fut à chaque fois légèrement différente, ils l’appelèrent tous karaté en raison de la forte notoriété dont bénéficiait déjà cette désignation.
Il est impossible de retracer l’histoire du karaté et de son évolution sans parler de la vie de celui qui est considéré comme le fondateur du karaté moderne : Gichin Funakoshi. Funakoshi est né en 1868 à Shuri, sur l’île d’Okinawa. Étant un enfant frêle, son père tient à ce qu’il s’entraîne aux arts martiaux afin qu’il développe vigueur et endurance. C’est donc vers l’âge de 15 ans que Funakoshi débute la pratique de l’Okinawa-te sous la supervision de son maître d’école, le fils de maître Azato, avec qui il s’entraînera par la suite. Même s’il n’est plus nécessaire de garder le secret à cette époque, la tradition est toujours profondément ancrée dans les mentalités. Les entraînements ont donc lieu la nuit, loin des regards indiscrets.
L’enseignement de maître Azato suit le vieux précepte : un kata en trois ans. Aussi, son élève doit répéter le même kata des centaines de fois. Ce type d’entraînement apporte exaspération et humiliation à Funakoshi. Ce dernier retiendra de maître Azato l’esprit de la pratique et le côté austère de la répétition.
Plus tard, Funakoshi rencontre Itosu, compagnon d’entraînement d’Azato, sous la tutelle de Matsumura. Itosu a été le premier à introduire la pratique de l’Okinawa-te dans les programmes d’éducation physique des écoles de l’île d’Okinawa vers 1902. Maître Itosu trouve les katas anciens trop longs et trop complexes pour les étudiants. C’est pourquoi en 1907, alors âgé de 77 ans, il les simplifie en créant les cinq Pinan qui deviendront plus tard les cinq Heian. Ces katas sont élaborés à partir des formes et des sensations de Kanku, Bassai, Gankaku et Jion. De maître Itosu provient toute la technique qui fera l’objet de l’enseignement de Funakoshi.
En 1906, Funakoshi participe à la première démonstration de l’Okinawa-te à Okinawa. Cette démonstration a eu lieu devant des administrateurs japonais et des représentants de la Marine Impériale. Funakoshi prend également part à une démonstration en 1916 à Kyoto. Cependant, ce n’est qu’en mai 1922 qu’il effectue au Butokukai de Tokyo la démonstration qui popularisera réellement le karaté. Il est alors âgé de 53 ans. Il avait été choisi parmi d’autres experts de l’époque pour effectuer cette démonstration en raison de ses qualités intellectuelles et de sa grande culture. Ce choix s’est avéré judicieux puisqu’il ne s’est pas contenté de démontrer ses techniques, il les a également expliquées et commentées.
En novembre 1922, à la demande de ses élèves japonais, désireux d’avoir des références, Funakoshi publie son premier ouvrage intitulé : Ryu Kyu Kenpo Karaté, rompant ainsi avec la vielle tradition de l’enseignement oral. Sur la couverture de cet ouvrage se trouve le tigre, emblème du Shotokan tel qu’il est connu aujourd’hui, dessiné par un des élèves du maître, Kosugi Hoan. Ce texte regroupe principalement des considérations historiques et philosophiques, mais il est détruit en 1923 dans l’incendie provoqué par le grand tremblement de terre de Kanto qui a dévasté Tokyo et les environs. Une édition remaniée est publiée en 1925, Rentan Goshin Karate Jutsu. C’est cette même année que Funakoshi, devant la montée du nationalisme et du racisme envers la Chine, remplace les idéogrammes de main chinoise qui étaient jusqu’alors rattachés au karaté pour leur préférer main vide. En utilisant la terminologie japonaise, il souhaite également rendre plus accessible son art au public japonais. Vers 1929, il modifie encore les termes, passant de karaté jutsu à karaté-do. Enfin, en 1935, Funakoshi publie Karate-do Kyohan dans lequel il décrit tous les katas tels qu’il les conçoit et les enseigne.
Le Dojo Kun
L’AKJQ poursuit et respecte la tradition du karaté Shotokan créé par Maître Funakoshi. Tous les karatékas doivent adhérer aux valeurs fondamentales enseignées par Maître Funakoshi: « Le Dojo Kun ». Ce code de conduite est récité à la fin de chaque entraînement:
- Recherche la perfection du caractère
- Sois loyal
- Surpasse-toi
- Respecte les autres
- Abstiens-toi de conduite violente
Les préceptes du Maître Funakoshi
- Le Karaté commence et se termine dans la courtoisie.
- En Karaté, pas de première attaque.
- Le Karaté est une aide à la justice.
- Contrôle-toi d’abord avant d’essayer de contrôler les autres.
- L’esprit vient en premier, la technique en second.
- Sois toujours prêt à libérer ton esprit.
- Les accidents sont dus à la négligence.
- Ne pense pas que l’entraînement de Karaté soit seulement au dojo.
- Étudier le Karaté te prendra toute la vie, il n’y a pas de limite.
- Transpose la vie de tous les jours en Karaté, et tu découvriras de subtils secrets.
- Le Karaté est comme l’eau bouillante. Si tu ne le « chauffes » pas constamment, il « refroidit ».
- Ne pense pas que tu dois gagner, pense plutôt que tu ne dois pas perdre.
- La victoire dépend de l’habileté à distinguer les points vulnérables des points invulnérables.
- Le combat est fonction de comment on bouge par rapport à son adversaire.
- Pense que tes mains et pieds sont des sabres.
- Quand tu quittes la maison, pense que de nombreux assaillants t’attendent. C’est ton comportement qui les invite à t’attaquer.
- Les débutants doivent maîtriser les positions et postures basses, les positions naturelles du corps sont pour les expérimentés.
- La pratique des katas est une chose, engager un combat réel en est une autre.
- Ne pas oublier d’appliquer correctement : puissance et faiblesse de la force, détente et contraction du corps, lenteur et rapidité des techniques.
- Toujours penser et imaginer des moyens pour vivre ces préceptes tous les jours.
La pratique du karaté favorise le développement d’habiletés physiques et psychiques.
Les principaux avantages physiques sont :
- L’amélioration de la condition physique générale;
- Le développement de la souplesse, de l’équilibre et de la coordination;
- L’augmentation du tonus musculaire;
- L’amélioration de la capacité cardiovasculaire;
- L’autodéfense.
Quant aux aspects psychiques, on peut constater :
- Une augmentation de la capacité de concentration;
- Un accroissement de la confiance en soi;
- Une plus grande facilité à gérer le stress de la vie quotidienne.
De plus, le karaté est également une activité peu coûteuse qui peut se pratiquer tout au long de l’année. Aucun équipement particulier n’est requis à l’exception d’un karatégi. Bien que l’on puisse s’entraîner individuellement, la plupart des karatékas choisissent l’entraînement en groupe pour la stimulation qu’il procure.